1- L' Église catholique romaine
L’Église catholique, ou Église catholique, apostolique et romaine, est la plus grande Église chrétienne avec plus d'un milliard de baptisés[1]. Elle réunit l’ensemble des chrétiens
en communion avec le pape et les évêques...
TIRÉ DE: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27%C3%89glise_catholique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Composition_de_l%27%C3%89glise_catholique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Catholicisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ordres_r%C3%A9guliers_catholiques (ordres reguliers)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_s%C3%A9culier (ordre séculier)
https://catholiqueottawa.ca/liens
L'ESSENTIEL DE LA DOCTRINE DE L'ÉGLISE ET DE SES ENSEIGNEMENTS SE RETROUVE À TRAVERS LES NOMBREUX CONCILES
QUI JONCHENT SON HISTOIRE
LES CONCILES OECUMÉNIQUES
Tous les conciles œcuméniques n'ont pas la même importance doctrinale ; les quatre premiers sont essentiellement centrés sur la doctrine du Christ et sont à l'origine des premières déchirures
de l'Église. Si les raisons théologiques ont pesé, on ne peut ignorer le poids du politique : les conciles sont convoqués à l'initiative de l'Empereur et les Églises de la première déchirure ont souvent des dénominations « nationales »
(grecque, arménienne, assyrienne, chaldéenne, syrienne...)
Les conciles reconnus comme œcuméniques tant par l'Église catholique que par l'Église orthodoxe, sont au nombre de sept :
- 325, Nicée I, convoqué par Constantin Ier. Les évêques
ont reconnu que « Dieu s'est fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu ». Ce concile condamne la doctrine d'Arius,
l'arianisme, qui considère Jésus-Christ comme une créature de rang intermédiaire entre Dieu et l'homme. Le concile formule
la divinité de Jésus-Christ et rédige un premier Credo. Selon la tradition, Nicolas de Myre et Spyridon de Trimythonte
y jouent un rôle prépondérant.
- 381, Constantinople I,
convoqué par Théodose Ier.
Les évêques adoptent le dogme de la Trinité. Ce concile condamne
la doctrine de Macédonius et des pneumatomaques qui nie la divinité du Saint-Esprit. Il réaffirme la divinité du Christ, affirme celle du Saint-Esprit et achève la rédaction du Credo dit de Nicée-Constantinople. Ce concile accorde aux évêques de Rome et de Constantinople une prééminence par rapport aux autres évêques. Toutes les Églises chrétiennes reconnaissent les deux premiers conciles œcuméniques.
- 431, Éphèse, convoqué par Théodose II. Le concile affirme l'unité
du Christ dès sa conception et appelle sa mère « Mère de Dieu » (Mère de Celui qui est Dieu par nature). Il condamne Nestorius,
patriarche de Constantinople, qui, redoutant une confusion possible entre l'homme Jésus et le Logos divin, enseignait que la Vierge Marie n'a donné naissance qu'à un humain qui est indissolublement lié au Logos divin. Cette position,
durcie par la controverse, a amené Nestorius à parler de deux « personnes » et de deux natures différentes, humaine et divine, sans union entre elles, qui « constituent » le Christ, niant ainsi
l'existence simultanée de deux natures dans le Christ. Cyrille d'Alexandrie y joue un rôle prépondérant.
Les Églises dites « nestoriennes » ont rejeté ce concile et se séparent
de l'Église impériale.
- 451, Chalcédoine, convoqué par Marcien. Le concile affirme que Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme, les deux natures humaine et divine en la personne de Jésus-Christ
sont consacrées (voir le Symbole de Chalcédoine). Il parvient ainsi à un point d'équilibre
dans l'expression de la christologie, affirmant (à la suite de Nicée I et Constantinople I) la divinité du Christ, mais
en maintenant son humanité (contre ceux qui la supposaient « absorbée » par la divinité), et l'unité de sa personne (à la suite d'Éphèse). Il est cependant rejeté par ceux qui pensèrent
que cette dualité fortement affirmée était une remise en cause de l'unité proclamée par saint Cyrille
et par le concile d'Éphèse. Flavien de Constantinople et Léon Ier de Rome y ont joué un rôle prépondérant. Les Églises dites « monophysites », qui admettent « une seule nature » du Christ et nient la nature humaine, ont rejeté ce concile.
- 553, Constantinople II, convoqué par Justinien. Ce concile réaffirme la condamnation du nestorianisme.
- 680-681, Constantinople III, convoqué par Constantin IV. Ce concile condamne les monothélistes qui affirment que le Christ a une
seule énergie, une seule volonté divine, malgré ses deux natures.
- Concile hors liste : 691-692, concile Quinisexte ou « Penthecte », concile in Trullo, convoqué par Justinien II. Ce concile, considéré comme la prolongation
et l'achèvement du précédent, ne fait pas nombre avec lui pour cette raison. Il fixa des règles de discipline : âge requis pour pouvoir être ordonné prêtre, ou diacre. Il édicta la première
règle d'un concile à propos des icônes (canon 82).
- 787, Nicée
II, convoqué par Irène l'Athénienne. Le concile affirme que l'honneur
rendu aux images s'adresse non à l'image elle-même mais à la personne qui y est représentée. Il établit une distinction entre l'adoration qui ne doit s'adresser qu'à Dieu et la vénération que l'on
porte à des images, à des reliques ou à des saints pour rendre grâce à Dieu. Il condamne les iconoclastes comme
des négateurs de l'incarnation de Dieu.
Les vingt et un conciles œcuméniques reconnus par l'Église catholique
- Les conciles œcuméniques du Ier millénaire. La liste reprend les sept conciles évoqués dans la section précédente et y ajoute :
- Les conciles œcuméniques convoqués par le pape
durant le Moyen Âge :
- Les conciles œcuméniques convoqués par le pape
durant les Temps modernes :
Tiré de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_%C5%93cum%C3%A9nique
Après la rupture entre Rome et le christianisme orthodoxe, symbolisée par la date de 1054, le schisme le plus important en Europe occidentale et centrale
fut à partir de 1517 la Réforme
protestante, représentée notamment par le Saxon Martin Luther, le Français Jean Calvin ou le Suisse Ulrich Zwingli. Depuis lors, le mot catholique s'est opposé systématiquement,
en Europe et en Amérique du Nord, à celui de protestant.
Un autre schisme s'est produit peu après, dû à des raisons politiques et suivi ultérieurement de divergences doctrinales : l'apparition de
l'Église anglicane en 1534.
2- l'Église Orthodoxe
"...Les Églises orthodoxes se sont réparties dans le monde entier au travers de la diaspora des communautés d'origine et par le biais de convertis. Ces Églises en inter-communion partagent une compréhension, un enseignement et des
offices qui avaient cours à l'origine dans l'Empire romain d'Orient et se considèrent comme faisant partie d'une seule et
même Église..."
"...Sept de ces Églises orthodoxes se réclament d'une fondation par un apôtre, ou un évangéliste, au Ier siècle, l'Église
orthodoxe de Constantinople fondée par l'apôtre André, l'Église
d'Alexandrie et de toute l'Afrique fondée par Marc, l'Église d'Antioche et de tout l'Orient fondée par les apôtres Pierre et Paul, l'Église orthodoxe de Jérusalem
fondée par l'apôtre Jacques, l'Église de Géorgie fondée par l'apôtre André, l'Église orthodoxe de Chypre fondée par Paul et l'Église orthodoxe de Grèce
fondée par Paul..."
"...L'« Église orthodoxe » ou
« Communion des Églises orthodoxes » regroupe les nombreuses Églises territoriales qui se réclament de la théologie des sept premiers
conciles du christianisme et des canons ou lois qu'ils ont édictés..."
Tiré de:
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_orthodoxe
https://www.egliserusse.eu/
3- Les Églises Protestantes
"...Le protestantisme est l'une des principales
branches du christianisme avec le catholicisme et l'orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des
groupements « issus, directement ou non, de la Réforme et qui rejettent l'autorité
du pape »[1].
Selon cette perspective, le protestantisme englobe des mouvements variés allant des luthériens aux
réformés en passant par les évangéliques, jusqu'aux quakers..."
"... La Réforme a été menée sous l'impulsion de théologiens tels que Martin Luther, Ulrich Zwingli,
Jean Calvin, Sébastien
Castellion, parmi tant d'autres. Pierre Valdo, John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre d'Etaples sont considérés comme des précurseurs de la Réforme.
À la suite de ces théologiens, le protestantisme comprend des courants théologiques très divers. Au sein de la seule fédération protestante de France, on dénombre vingt-six unions d'Églises[2], tandis que, sur le plan international, ce sont environ trois cent vingt Églises issues du protestantisme qui participent
au conseil œcuménique des Églises, aux côtés
d'une trentaine d’Églises orthodoxes et des Églises vieilles-catholiques..."
"...Le protestantisme connaît ensuite une expansion mondiale au travers des mouvements missionnaires qui, le plus souvent, accompagnent la colonisation. Dans le cas des États-Unis, il est alimenté en outre par l'exil des non-conformistes religieux d'Angleterre ou d'autres régions d'Europe : ainsi les quakers puis les
non-conformistes anglicans (puritains) sont-ils très tôt et très largement implantés dans le Nouveau Monde, mais c'est
le cas aussi des anabaptistes germaniques (allemands, suisses, alsaciens) qui fondent les communautés mennonites et amish aux États-Unis.."
"...Aujourd'hui, le protestantisme est principalement présent en Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Afrique. Il est fortement implanté, et en croissance, en Amérique du Sud et
en Asie de l'Est plus particulièrement en Chine
(en nombre) et en Corée du Sud (en pourcentage). L'estimation du nombre de protestants dans le monde est assez variable, selon
que l'on prend en compte les seuls protestants « historiques » (ceux remontant à la Réforme « magistérielle » du XVIe siècle : calvinistes, réformés,
presbytériens ; luthériens ; anglicans low church, épiscopaliens ; méthodistes
— XIXe siècle,
dissidence anglicane — principalement), au nombre d'environ trois cent cinquante millions, ou que l'on y ajoute les descendants (baptistes et autres Églises), évangéliques, de la « Réforme radicale » (toujours au XVIe siècle mais aussi après), qui sont, en 2011, plus de cinq cents millions dans le monde...".."
Tiré de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Protestantisme
4- l'Église Anglicane
L'Église anglicane est aujourd'hui constituée de plusieurs Églises autocéphales
dont le gouvernement est confié à des synodes auxquels participent clercs et laïcs élus. Ces Églises sont unies au sein
de la Communion anglicane, qui repose sur leur pleine communion (doctrinale, spirituelle, épiscopale, sacramentelle). Elles représentent
ensemble environ 85 millions de fidèles.
Parfois présentées comme une via media entre le catholicisme et le protestantisme, les Églises de la Communion anglicane se disent à
la fois catholiques et réformées : catholiques (mais non romaines) parce qu'elles se considèrent en continuité avec la succession apostolique, et réformées parce qu'elles ont adhéré à des principes théologiques issus de la Réforme protestante, avec, notamment, l'adoption en 1646 de la confession
de foi de Westminster.
Tiré de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Anglicanisme
5- Les Églises Chrétiennes et Évangéliques
" Les Églises évangéliques font partie du christianisme évangélique. Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du terme « Évangile ». Les évangéliques reconnaissent la contribution de la Réforme protestante
par Luther démarrée en 1520 et se situent donc comme protestants, mais s'en distinguent et se diversifient en reconnaissant d'autres réformes rejetées
par les protestants « historiques » que sont les luthériens et les calvinistes (ou réformés), comme le baptisme en 1609, le pentecôtisme en 1906 et les autres réveils évangéliques qui ont suivi..."
Au fil des siècles, ces « dissidents »
de la mouvance protestante se sont assemblés dans différentes communautés dites évangéliques, plus autonomes,
plus conservatrices et plus piétistes que les églises réformées traditionnelles. L'Alliance évangélique mondiale fédère la plus grande partie des églises évangéliques à travers le monde. Selon elle, en 2014, le mouvement évangélique rassemble
600 millions de personnes dans le monde. Elle est représentée dans chaque pays par une Alliance évangélique nationale, en France le Conseil national des évangéliques de France (CNEF).
Exemples d'associations d'églises évangéliques
Associations chrétiennes baptistes
Associations
chrétiennes pentecôtistes
Associations chrétiennes diverses
Tiré de: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glises_%C3%A9vang%C3%A9liques
LA GRÂCE SEULE
Les protestants affirment que la valeur d’une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l’amour gratuit de Dieu qui confère à chaque
être humain un prix inestimable. L’Homme n’a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu. Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l’Homme apte, à son tour,
à aimer ses semblables, gratuitement.
L’ESSENTIEL, C’EST LA FOI
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d’un individu. Le plus souvent, elle est l’issue
d’un long cheminement parsemé de doutes et d’interrogations. Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition. Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à
la déclaration d’amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
LA BIBLE SEULE
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible. Elle seule peut nourrir
leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu’elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu. Les textes bibliques
dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Eglise, collégialement, tracent l’espace de leur fidélité.
SE RÉFORMER SANS CESSE
Les
Eglises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie. Les institutions ecclésiastiques sont des
réalités humaines. “Elles peuvent se tromper” disait Luther. En référence à l’Evangile, les Eglises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit
y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
LE SACERDOCE UNIVERSEL
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants
instaure une place identique, au sein de l’Eglise, à chaque baptisé. Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l’Eglise. Les pasteurs n’ont pas de statut à part dans l’Eglise. Ils y exercent une fonction
particulière à laquelle des études de théologie les ont conduits. Dans un esprit d’unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l’animation de la communauté
au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l’accompagnement, l’écoute et la formation théologique de ses membres.
LE PROTESTANTISME DANS LE MONDE
Le protestantisme comporte une grande diversité
d’Églises qui peuvent être classées en cinq familles principales. La plupart des Églises sont regroupées au sein du conseil œcuménique des Églises en vue d’un témoignage commun.
LES
ÉGLISES LUTHÉRIENNES : 65 MILLIONS DE PERSONNES
LES ÉGLISES RÉFORMÉES : 50 MILLIONS DE PERSONNES
LES ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES : 500 MILLIONS DE PERSONNES
LES ÉGLISES PENTECÔTISTES
: 200 MILLIONS DE PERSONNES
LES ÉGLISES ANGLICANES : 70 MILLIONS DE PERSONNES
Pour plus de renseignements :
http://www.protestants.org
http://www.museeprotestant.org
Les Évangéliques
Les
évangéliques sont en pleine expansion, dans le monde comme en France. Ces églises, dont les racines remontent à la Réforme, sont parfois perçues comme un nouveau mouvement religieux. Sans doute en raison de l’augmentation
récente spectaculaire du nombre de leurs implantations locales. Plus de la moitié des 2068 églises évangéliques de France métropolitaine ont été créées au cours des trente dernières
années. Pourtant des églises de ce type existent depuis le XVIe siècle.
La foi évangélique est-elle une innovation récente ?
Non, les
évangéliques s’efforcent de revenir aux sources de l’Évangile originel et de le mettre en pratique. Ils pourraient faire leurs ces mots de Martin Luther, il y a cinq siècles : « Nous n’enseignons pas
des choses nouvelles, mais nous répétons et réaffirmons les vérités anciennes, celles que les apôtres et les docteurs pieux ont enseignées avant nous. » Les évangéliques n’ont pas d’autre
ambition que de s’attacher pleinement à l’enseignement de Jésus-Christ.
Quelle est cette foi « ancienne » qui apparaît comme une « nouveauté » venue d’ailleurs
et qui éveille des soupçons ?
Trois caractéristiques essentielles résument la foi évangélique :
- Un profond attachement à la Bible. Elle est la Parole de Dieu. Elle représente
l’autorité pour toutes les questions relatives à la vie.
- C’est par une conversion personnelle et délibérée à Jésus-Christ que l’on devient véritablement chrétien. C’est
l’idée d’une « nouvelle naissance » par un acte de foi libre.
- Chaque évangélique entend répandre l’Évangile autour de lui. Avoir l’occasion de connaître le message
de l’Évangile afin de pouvoir choisir ou non le salut offert par Jésus-Christ devrait faire partie des droits fondamentaux, quelle que soit la nationalité, la culture ou la religion d’origine.
S’ajoutent
d’autres éléments importants : la place centrale attribuée à la mort de Jésus-Christ sur la croix et à sa résurrection, la ferveur de la spiritualité. Les évangéliques partagent
un sentiment d’appartenance commun entre les membres des différentes églises évangéliques. Tous se définissent comme chrétiens évangéliques au-delà de leur église locale, des différentes
étiquettes ou dénominations.
Les évangéliques font-ils partie du protestantisme ?
Oui, les évangéliques adhèrent pleinement aux principes théologiques de la Réforme protestante
du 16ème siècle. Aujourd’hui ils restent fidèles à ses principes : la foi seule, la grâce seule, la Bible seule. Aussi maintiennent-ils une distance critique vis-à-vis de toute hiérarchie ecclésiastique
ou médiation humaine qui s’interposerait et limiterait l’accès direct du croyant à Dieu ou qui tenterait d’altérer l’autorité de la Bible. Si la plupart des églises évangéliques
s’intitulent « Église protestante évangélique » c’est pour bien marquer leur lien et leur attachement à l’identité protestante historique.
Cette fidélité aux principes
du protestantisme permet de distinguer les églises évangéliques d’églises qui se nomment abusivement « évangélique » sans appartenir au protestantisme évangélique. Lorsque
dans un groupe la parole du « pasteur-gourou » compte plus que la Bible, que le marketing remplace la simplicité évangélique et que le credo s’éloigne de l’exemple de Christ et promet à tous
richesse et santé… il ne s’agit certainement pas d’une église protestante évangélique. Les instances régulatrices comme la Fédération Protestante de France, la Fédération Évangélique
de France, l’Alliance Évangélique Française et le Conseil National des Évangéliques de France, jouent alors un rôle important.
Quelles sont les racines de la foi évangélique ?
L’église
chrétienne du premier siècle était « évangélique » sans en avoir l’appellation. Fondée par les apôtres du Christ, il y a près de 2 000 ans, elle s’est basée
sur l’enseignement de Jésus formulé dans les évangiles. La prépondérance de la Bible et la mise en pratique de l’Évangile caractérisent l’Église du premier siècle, comme les églises
évangéliques d’aujourd’hui.
Comment a-t-elle évolué au Moyen Âge ?
Au fil des années, certaines pratiques ecclésiales étrangères au Nouveau Testament sont introduites.
Constantin le Grand et ses successeurs établissent un empire romain « chrétien » qui facilite l’intrusion de pratiques païennes dans l’Église. Au fil des siècles, des hommes et des femmes, attachés
au message originel de la Bible, tentent de repousser les traditions extra-bibliques. Parfois, ils appartiennent à l’Église catholique romaine, parfois ils sont marginalisés et persécutés comme Pierre Valdo, Jan Hus,
Jérôme Savonarole et tant d’autres.
Comment sont nées ces Églises appelées aujourd’hui « protestantes évangéliques » ?
Au 16ème siècle éclate
la Réforme protestante avec Martin Luther en Allemagne, Calvin en France et Zwingli en Suisse… Elle résulte principalement d’une redécouverte de la Bible qui se propage en Europe grâce à l’imprimerie. Pour
des millions d’hommes et de femmes, les Saintes Écritures redeviennent l’unique et souveraine autorité spirituelle. Au même moment, la Réforme dite « anabaptiste-mennonite » prend naissance parmi
de jeunes intellectuels protestants à Zurich, en Suisse. Celle-ci développe une vision de l’Église séparée de l’État et invite à un engagement de foi personnel. En 1609 est créée la
première église évangélique baptiste à Amsterdam. Les églises protestantes évangéliques d’aujourd’hui résultent de l’évolution de ces différents courants historiques.
Le temps des Réveils
Au 17ème siècle, le courant évangélique se développe sous l’influence de personnalités comme J. Spener, de Ribeauvillé (Alsace), ou le comte Zinzendorf, fondateur
de l’Église des frères Moraves. Le Réveil protestant dit « piétiste » a exercé une influence considérable sur les Églises luthériennes et réformées. Il est aussi
à l’origine de nombreuses nouvelles dénominations protestantes évangéliques. Au 18ème siècle, John Wesley un ancien pasteur anglican qui se convertit en 1738 à Jésus-Christ, lance le Réveil
dit « méthodiste » qui aura un impact spirituel et social considérable en Angleterre, et plus modeste, en France, en Bretagne… Si ces mouvements adoptent des noms nouveaux, ils cherchent néanmoins à
valoriser les valeurs bibliques et typiquement évangéliques. Au 19ème siècle, un effort missionnaire important précédera l’apparition des Églises évangéliques libres, des Assemblées
de Frères et, au 20ème siècle, des Églises pentecôtistes et charismatiques.
Pourquoi les Églises évangéliques si anciennes, ne sont-elles pas plus nombreuses et plus visibles en France ?
À la différence d’autres pays, la France n’a pas connu de liberté religieuse avant la Révolution. Jusqu’en 1905, date de la loi de séparation des Églises et de l’État, établir
une église évangélique était souvent difficile. Il ne faut pas oublier qu’à la suite de la révocation de l’édit de Nantes, en 1685, la France n’a reconnu, pendant près d’un siècle,
qu’une seule religion, le catholicisme. Des milliers d’évangéliques ont alors péri, fui en Suisse, en Allemagne, au Pays-Bas et en Amérique. Des facteurs internes ont également freiné ponctuellement leur
développement : une propension au repli sur soi, un complexe minoritaire, une certaine distanciation par rapport à la société et ses préoccupations.
Les évangéliques : ni d’origine américaine
ni issus de l’immigration africaine
À bien observer l’histoire c’est plutôt l’inverse… Sans vouloir remonter au Moyen-Orient, en Palestine où tout a commencé avec le Christ, tout est parti de
l’Europe au 16ème siècle : Allemagne, France, Suisse, Angleterre. Au 17ème siècle, des évangéliques anglais débarquent en Amérique et fondent une colonie congrégationaliste. Plus tard des
missions évangéliques partent en direction du continent africain et de l’Asie. Depuis, le mouvement évangélique a connu sur ces continents un développement et une évolution numérique considérables.
N’y a-t-il pas un paradoxe…
Entre l’attachement à des sources anciennes et des cultes intégrant de la musique et des méthodes de communication modernes ? Les évangéliques ne le vivent
pas comme une difficulté, bien au contraire. Basés sur des fondamentaux théologiques anciens et éprouvés, ils veulent vivre une foi simple et authentique. Ils acceptent des choix éthiques exigeants parce que la Bible
les enseigne. Ce cadre de valeurs sûr et stable crée un grand espace de liberté au niveau des formes d’expression de la foi. Une place prépondérante est laissée à la lecture et à la méditation
de la Bible. Il n’y a pas ou peu de liturgie imposée, le style musical est adapté au public et à la culture environnante, les prières sont généralement spontanées. Chacun est encouragé à
mettre ses dons au service des autres, ce qui favorise la créativité. Chaque croyant est invité à mettre l’Évangile en pratique dans sa vie quotidienne, ce qui constitue un vrai projet de vie.
Tiré de: https://www.eglisecotebasque.com/lhistoire-des-evangeliques/
LES ÉGLISES CHRÉTIENNES
http://www.eglises.org/groupements/cnef/
http://www.eglises.org/etranger/
https://baptiste-lausanne.ch/
http://religions.free.fr/1010_chretiens/1010_chretiens..html
http://orient.chretien.free.fr/copte.htm
http://eocf.free.fr/print_copte_chaillot_contact.htm
http://www.feebf.com/
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